Je suis Anne Sylvie, biographe passionnée et formatrice de biographes. C’est pour permettre aux plumes inaccomplies de réaliser leur vocation et à chacun de se saisir de la force des mots que j'ai créé la Plume Académie, une école d’écriture ancrée dans l'humain et la croissance personnelle.
Bonjour !
A G O R A P H O B I E : nom diabolique qu’on réduit souvent à la peur de la foule. Pourtant, cette terrible phobie est bien loin de se réduire à une peur aussi ciblée. Elle englobe aussi bien d’autres angoisses, comme celle de rester seul chez soi, de prendre les transports, de s’éloigner de l’hôpital le plus proche ou encore d’être dans un espace clos.
Des peurs irrationnelles qui compliquent lourdement le quotidien et sont difficiles à assumer socialement. Imaginez devoir dire à votre conjoint.e : « déso mais c’est toi qui gères les courses et qui emmènes les enfants à l’école mon.ma chéri.e, tout le temps sans exception, sinon je fais une méchante crise d’angoisse et je risque un passage aux urgences ou un séjour à l’hosto ».
On pourrait croire à un caprice, à une forme d’hypocondrie ou à une lubie, mais non, c’est bien une maladie reconnue officiellement comme handicap depuis 2019.
Perrine, jeune peintre et fileuse de verre, souffre de cette phobie depuis l’enfance. Ses plus grandes peurs, c’est de rester seule chez elle, faire un trajet en voiture de plus de 3 km, dormir les lumières éteintes ou encore aller dans un lieu qu’elle ne connaît pas – autant dire de faire le moindre petit pas vers l’inconnu. Sauf que comment vivre sans se confronter ne serait-ce qu’occasionnellement à la solitude et à la nouveauté ? À moins de prolonger le confinement ad vitam aeternam, de vivre une passion littéralement fusionnelle et de se faire livrer de quoi survivre toute l’année, c’est compliqué.
C’est pour raconter son combat contre sa phobie que Perrine me contacte. Elle a déjà son titre en tête : « Agoraphobie, tu ne m’empêcheras pas d’être une artiste ».
Elle veut relater son parcours à la fois intime et artistique, tisser un lien entre sa maladie et ses œuvres, allier au texte ses tableaux, aux mots ses couleurs, à l’écrit les cris de ses pinceaux.
Elle veut aussi véhiculer un message d’espoir à tous ceux qui souffrent de la même phobie, leur montrer que c’est possible d’aller mieux et raconter comment elle elle y est arrivée grâce à ses lectures, son art, la sophrologie et au domptage de ses ennemis intérieurs.
Aujourd’hui, Perrine a trois filles ; elle a créé son entreprise, “Les Trésors de Pépite”, mine de perles et de bijoux uniques qu’elle file dans son petit atelier jurassien ; et elle cherche un éditeur pour partager le livre qu’ont dessiné main dans la main ma plume et ses pinceaux. Un livre courageux, lumineux, plein d’étincelles d’espoir et de couleurs qui n’appartiennent qu’à elle. Agoraphobie, tu auras fait d’elle une encore plus belle artiste.
Merci du fond du cœur à Perrine pour sa confiance.
Pour découvrir les créations de cette artiste aussi sensible que talentueuse : https://lestresorsdepepite.com/
Chronique rédigée par Anne-Sylvie Pinel, plume de vie : https://ecrivainbiographeparis.com/
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