Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?
J’aime tellement ce titre de mon auteure phare, Christiane Singer.
N’avez-vous pas parfois cette impression de courir à corps perdu, de vivre à bout de souffle ?
De faire de vos journées des sprints, de vos vies des marathons, de vos pas des foulées ?
Tout va si vite dans ce monde où l’on mène de plus en plus impunément une double-vie, trompant notre vie réelle avec notre vie virtuelle aussi habilement que les plus fins infidèles.
Mais où court-on si vite ?
Vous êtes-vous déjà demandés où vos chevauchées effrénées vous menaient ?
Pour qui pour quoi vous viviez à un rythme si essoufflé ?
Peut-être est-il temps de prendre le temps de se poser un instant et de se demander à soi-même :
Où cours-tu ?
Faire halte et revenir à soi ; faire volte-face et se laisser surprendre ; revenir à une vie simple et cesser les grandes enjambées. Le ciel le plus bleu est peut-être juste là…
“Il est difficile au milieu du brouhaha de notre civilisation qui a le vide et le silence en horreur d’entendre la petite phrase qui, à elle seule, peut faire basculer une vie : où cours-tu ? Il y a des fuites qui sauvent la vie : devant un serpent, un tigre, un meurtrier. Il en est qui nous la coûtent : celle devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-même est celle de chacun de nous. « Où cours-tu ? ». Si au contraire nous faisions halte – ou volte-face -, alors se révèlerait l’inattendu : ce que depuis toujours nous recherchons dehors veut naître en nous. » – Christiane Singer, où cours-tu, ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?
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